Une bonne blague |
Par Cigiteux, le 14/04/09
Une bonne blague…
Le soir du 31 mars, Hélène, une brunette délurée de 16 ans, réunit les filles du dortoir des secondes avec une mine de conspiratrice. Depuis quelques jours, ces demoiselles avaient lancées l’idée d’un concours de la meilleure blague pour le 1er avril. Excitée comme une puce, Hélène fit part de ses projets. Elle sortit de sa poche un billet de 500 francs. Les filles la regardèrent, ébahies :
– Où as-tu trouvé ça ? demanda l’une d’elle.
Hélène pouffa, toute fière d’elle-même :
– Je l’ai chipé dans le portefeuille de la surveillante ! Je vais le cacher vous savez où ? Dans les affaires de Coralie ! Elle va probablement être privée de dessert, ce qui ne lui fera pas trop de mal d’ailleurs…
Les filles éclatèrent de rires, car la pauvre Coralie était unanimement détestée. Il ne se passait pas une journée sans que l’une ou l’autre ne fasse une blague à cette nouvelle. Coralie était arrivée en cours d’année en seconde et n’avait jamais réussi à s’intégrer dans la classe. La pauvrette n’avait rien pour elle. Débarquée de la campagne, elle était devenue l’attraction de la classe : ses nattes blondes, son corps lourd de gros bébé potelé, sa démarches et ses manières pataudes, ses habits ridicules faisaient d’elle la risée de toutes. Pour couronner le tout, elle était incroyablement nigaude et plutôt lente à la détente. Pour tout dire, on pensait même qu’elle était plutôt demeurée…
Profitant d’une absence de sa victime, Hélène s’approcha de la chaise où celle-ci posait ses affaires du lendemain. Elle plia le billet de 500 francs et le glissa soigneusement dans l’étiquette de la culotte de Coralie. Bien que le billet dépassait un peu des deux bords, elle était sûre que cette grosse empotée ne le remarquerait pas. Afin de corser la plaisanterie, elle alla trouver Coralie et lui déclara que la surveillante désirait la voir dans sa chambre. La nigaude avait foncé droit dans le piège. Maintenant, il n’y avait plus qu’à attendre que les événements se précipitent… Comme Hélène l’avait prévu, Coralie se rendit dans la chambre de la surveillante et s’y fit surprendre. Cela ferait d’elle la suspecte principale quand le « vol » serait découvert… Un peu plus tard, la surveillante voulu prendre quelque chose dans son portefeuille. Elle s’aperçut de la disparition du billet... Elle sortit dans le couloir, furieuse. Saisissant Coralie par l’une de ses nattes, elle l’amena dans sa chambre et la poussa dans un coin de la pièce. Puis, elle convoqua toutes les filles du dortoir. Celles-ci arrivèrent et, suivant les consignes de la surveillante, s’installèrent en cercle.
Elle expliqua que Coralie, qui était au piquet à genoux et mains sur la tête, lui avait volé 500 francs et qu’elle allait être punie. Hélène jubilait. Son plan avait fonctionné à merveille. Hélène bondit de joie lorsque la surveillante confia à Dorothée un camescope en la chargeant de filmer la punition.
– Approche ! ordonna la pionne.
Lentement, en se dandinant, l’index dans la bouche, Coralie avança penaude vers elle. Elle ne comprenait pas ces accusations. Pourquoi cette femme était-elle si méchante ? Pourquoi lui reprochait-elle de lui avoir volé 500 francs ? Elle reçut une gifle et la surveillante lui ordonna de s’asseoir sur le lit. La joue rougie, les yeux commençant à piquer, elle s’exécuta... Elle se laissa tomber sur le lit et tendit ses jambes.
– Pour commencer, annonça la surveillante, nous allons regarder dans tes chaussures.
Avec lenteur, la surveillante fit sauter les brides des souliers noirs de Coralie. Ceux-ci tombèrent au sol, dévoilant deux pieds minuscules et potelés, enveloppés par deux chaussettes blanches comme deux miniatures d’ivoire dans leur housse protectrice.. Les chaussures de poupée passèrent de mains en mains, furent minutieusement explorées, mais en vain. La surveillante se contenta de tirer les nattes de Coralie :
– Allez, rend ce billet ou je continues la fouille.
– Mais mademoiselle, pleurnicha Coralie en reniflant, ce n’est pas moi qui l’ai pris.
– Très bien, alors maintenant, je vais inspecter ta robe.
Coralie dut se lever et se placer au centre de la pièce. La surveillante se plaça derrière elle et par petits à-coups releva progressivement la robe de toile grise. Les genoux de Coralie furent dévoilés. Puis ses cuisses dodues. Les filles poussèrent un « oh ! » amusé quand elles virent la ridicule culotte Petit Bateau en coton blanc que portait la jeune fille. A son tour, le ventre et le nombril furent dénudés. Puis un soutien-gorge blanc apparu, emprisonnant la lourde poitrine de Coralie. La robe passa au dessus de la tête et fut enlevée, permettant aux filles de voir les épaules et les bras potelés de leur victime. Quel supplice pour Coralie qui, probablement par pudeur, s’isolait le soir pour se mettre en chemise de nuit ! La robe fut fouillée, y compris les coutures, mais la surveillante ne trouva pas le billet. S’enhardissant, quelques filles s’amusèrent à caresser la peau douce des cuisses et du ventre de Coralie. L’une d’entre elles poussa même l’audace jusqu'à entrebâiller la culotte, amenant à l’air libre une petite touffe de poils blonds... Coralie tremblait comme une feuille lorsque les mains s’aventurèrent toujours plus loin et se promenèrent sur le tissu de la culotte, à hauteur du sexe et des fesses...
– Voyons, où as-tu bien pu cacher ce billet ? se demanda à voix haute la surveillante. Comme tu persistes à nier, je me vois obligée de te confisquer également tes chaussettes.
Bouche bée, Hélène regardait la blague se transformer en lent effeuillage. Elle était fascinée par les chaussettes de Coralie. Blanches, hautes, montant aux genoux, et voilant des pieds anormalement petits par rapport à son corps lourd. Elle devait chausser du 34, pas plus... Sentant que la surveillante était en de bonnes dispositions, elle allait en profiter pour s’amuser un peu avec. Jusqu'à ce jour, elle n’avait jamais eu ni l’occasion, ni même le courage (car elle craignait toujours, lorsqu’elle embêtait Coralie, de se faire surprendre par une prof) de jouer avec les pieds de sa souffre-douleur. Le moment était venu... Oui, décidément, cette blague était géniale !
– Mademoiselle, demanda-t-elle à la surveillante, est-ce que je peux essayer de raisonner Coralie ?
– Vas-y, Hélène, mais je crois que tu n’y arriveras pas.
Délicatement, Hélène posa les pieds de Coralie sur ses cuisses. Avec une infinie lenteur, elle baissa la chaussette jusqu'à la cheville, dévoilant les mollets dodus. Elle fit de même avec l’autre chaussette. Puis elle les remonta, les baissa à nouveau, mais cette fois, elle dénuda le talon. Avec un mouchoir, elle sécha les larmes de Coralie, puis lui déclara d’une voix mielleuse :
– Regarde, Coralie, regarde combien je suis douce et gentille avec toi.
Tout doucement, elle tira par le bout les deux chaussettes qui glissèrent lentement... les pieds étaient à moitiés nus, la base des orteils apparut, puis les chaussettes furent totalement ôtées. Hélène se saisit d’un pied et le détailla : bien cambré, aux orteils minuscules et à la plante toute douce, on avait immédiatement envie de le chatouiller. Elle commença à le caresser en la rassurant :
– Tu vois Coralie ? Que tes petits pieds sont doux et demandent à être cajolés… Allez, dis la vérité...
Avec ses doigts, elle chatouillait la plante des pieds de Coralie qui se dandinait de plus en plus. Elle ne put cacher longtemps qu’elle était sensible : Hélène remarqua bien vite les soubresauts de sa victime se débattant, les orteils qui remuaient... Enhardie, elle excita la plante des pieds de haut en bas et de bas en haut avec son ongle. Elle enserra le pied de poupée dans sa main, puis elle le porta à sa bouche et remplaça son ongle par sa langue.. Durant deux bonnes minutes, elle honora avec une science toute érotique les pieds potelés et chatouilleux de Coralie, alternant les longs léchages de la plante avec les mordillement des orteils. Celle-ci ressentait de violentes décharges électriques dans le corps et commença à gémir.
– Bon, tu t’es assez amusée !
La surveillante repoussa Hélène violemment et avec une brutalité inouïe, elle saisit le soutien-gorge de Coralie et l’arracha d’un coup, dénudant son opulente poitrine... Dans un geste désespéré de pudeur, la jeune fille mit ses mains autour de ses seins pour les soustraire aux regards. La paire des claques s’abattit immédiatement sur ses joues…
– Mains dans le dos ! Montre nous un peu tes grosses mamelles !
Eclatant en sanglots, Coralie obéit, dévoilant à ses camarades de dortoir une jolie poitrine. Les seins de Coralie furent palpés et soupesés par les filles, comme s’ils s’agissaient de melons vendus à l’étal du marchand. Un sourire pervers aux lèvres, la surveillante s’approcha. Elle commença à les pétrir, puis, avec le bout des nattes de Coralie, caressa les larges auréoles brunes, ce qui eut pour effet de faire jaillir les tétons, que la surveillante s’empressa de mordiller, puis, de mordre. Partant de la poitrine de Coralie, ses mains descendirent le long du corps, caressant les hanches, et arrivèrent à la bordure de son Petit Bateau blanc. Tout doucement, elle baissa la culotte de Coralie, dévoilant sa belle toison d’or et son fruit vert que personne n’avait encore jamais vu. Coralie dût retirer sa culotte et la remettre à la surveillante, non s’en s’être mis auparavant à genoux... Et soudain, coincée dans l’étiquette, apparut le billet...
– Tiens, tiens, fit la surveillante. La voleuse l’avait caché là ! Et maintenant, petite salope, nous allons régler nos comptes, conclua-t-elle en hurlant.
Alors qu’elle s’avançait pour frapper Coralie, elle remarqua que la culotte blanche était souillée.
– Mais je n’y crois pas. Venez voir, mais venez voir !
La culotte de Coralie passa de mains en mains, et toutes purent s’apercevoir que ce gros bébé pataud était incapable de se nettoyer les fesses correctement. On l’allongea sur les genoux de la surveillante. Chaque fille lui donna la fessée et s’amusa à lui essuyer les fesses. Les plus cruelles utilisèrent pour cela ses chaussettes et sa culotte. Coralie devient rouge de honte et de gêne lorsque la surveillante lui annonça que désormais, elle irait aux toilettes en sa présence puisque visiblement, elle ignorait tout de l’hygiène...
– Debout ! hurla la surveillante.
Les bras ballant le long du corps, Coralie pleurait à chaudes larmes. De temps en temps, la surveillante l’obligeait à tourner sur elle même pour que plus personne n’ignore les charmes cachés de son corps rebondi… Durant dix minutes longues comme des heures, elle resta ainsi toute nue, livrée sans défense aux regards des autres. Les commentaires fusaient sur la grosseur de sa poitrine, la blondeur de son sexe, la petitesse de ses pieds ou la rondeur de son ventre et de ses fesses.
– Alors, sale voleuse, tu as honte, hein ? Tiens, montre nous un peu comment tu es faites.
Coralie dut se promener dans la pièce, s’arrêtant devant chaque fille qui la détaillait du regard.
– On veut tout voir. Montre-nous l’intérieur de ton sexe ! Ecartes tes lèvres.
Suffoquée par l’horreur de la demande, Coralie refusa en pleurnichant. La surveillante ne se laissa pas émouvoir :
– Hélène, comme tu es la plus proche, ouvres lui sa petite boutique !
Coralie fut jetée sur le lit comme une poupée de chiffon. On lui maintient les bras et on l’obligea à plier les jambes et à écarter les cuisses. Elle se retrouva dans la position du bébé sur la table à langer... Les mains palpitantes d’excitation, Hélène écarta doucement le sexe de Coralie. Elle senti immédiatement que la toilette intime de celle-ci était des plus négligée... La surveillante s’en aperçut également...
– Bien entendu. Rien d’étonnant de la part d’une voleuse pataude et crasseuse qui souille ses culottes et qui est incapable de se laver correctement ! Suivez-moi dans la salle de bains, nous allons faire sa toilette !
Coralie dut s’y rendre, mais en marchant très lentement, les mains dans le dos. En effet, le sol était en carrelage, rendu glacial par le temps neigeux. La surveillante prenait un grand plaisir à voir Coralie poser ses petits pieds sur les dalles froides. Dans la salle de bain, les filles avaient déjà rempli la baignoire et installé le camescope. La surveillante lava Coralie avec une éponge douce, en la traitant comme un bébé. Mais bizarrement, lors du nettoyage, elle jugea que les pieds, les seins et les fesses devaient être copieusement savonnés et rincés. Chaque fille eut le privilège de laver Coralie à ces endroits là. Puis, la surveillante proposa de la rincer à l’eau froide. Coralie hurla sous la douche glacée. Elle fut sortie sans ménagement du bain, en claquant des dents. Pour finir, la surveillante jugea que comme Coralie était immature, elle serait plus conforme à son "âge mental" si on lui rasait le sexe. Joignant le geste à la parole, elle élimina la toison pubienne toute blonde, puis la rasa également sous les aisselles. Après un instant de réflexion, elle lui rasa aussi les sourcils, lui coupa les cils et, avec une pince à épiler, entreprit de lui arracher tous les poils de l’entrefesses . Elle demanda aux filles de vérifier chaque matin la chevelure de Coralie et, si par bonheur elle attrapait un jour des poux, de l’amener dans la salle de bain. Là, elle se ferait un plaisir de lui couper les cheveux lentement, jusqu'à ce qu’elle ait le crâne totalement lisse. On lui coupa les ongles des mains et des pieds, on lui débarbouilla le visage au gant de toilette.... Mais le supplice n’était pas fini. La surveillante se mit à rire :
– Allez on va fignoler ! Je vais lui laver minutieusement le clitoris.
Elle s’approcha de la « punie », maintenue le sexe ouvert par Hélène qui ne pouvait détacher son regard de la chair rose et odorante des muqueuses. Désormais lisse, la fente de Coralie ressemblait à un coquillage.
– Je parie qu’elle est totalement vierge ! ricana la surveillante, qui s’empressa de vérifier, et de confirmer...
La toilette intime n’était qu’un prétexte, et durant de longues minutes, Coralie fut doucement masturbée par la surveillante. La pauvre enfant poussa un « maman ! ! ! » déchirant lorsqu’elle fut secouée par les spasmes de la jouissance. La surveillante annonça alors que chaque jour, avant le coucher, Coralie serait baignée publiquement... Après une toilette intime à l’eau froide, Hélène, à qui la tortionnaire avait demandé de constater la virginité intacte de cette grosse oie blanche dont personne ne pouvait tomber amoureux, fut invitée à la masturber à son tour. Puis, après un nouveau rinçage, une autre fille fit de même… Quand la surveillante demanda de cesser, le clitoris de Coralie était quasiment à vif, et les doigts de toutes les filles étaient imprégnés de ses sécrétions intimes... On l’avait fouillée jusqu’au plus profond d’elle-même, on avait même malmené son hymen. Les filles sortirent de la pièce en riant, surtout Hélène. La blague avait été au-delà des espérances : cette grosse nigaude de Coralie avait été fouillée par la surveillante, et de la manière la plus intime possible… Hélène fut congratulée par ses copines de dortoirs et elles commencèrent à parler d’autres choses.
Pour Coralie, les choses se compliquaient. Une fois rhabillée, elle fut saisie par les poignets et traînée par la surveillante à travers le couloir des dortoirs vers la sortie. La victime implorante fut conduite dans la salle de sports déserte. La surveillante ferma la porte et la gifla encore une fois, en lui lançant, haineuse :
– Voleuse, va ! File au coin ! Déshabille-toi !
Le cœur battant, Coralie se dépouilla à nouveau de ses vêtements.
– Entièrement ! La culotte aussi.
Tomba alors la première punition, conçue exprès pour en amener d’autres : devoir rester toute nue en équilibre sur un pied et les mains sur la tête. Coralie en avait la chair de poule.
– Et que je ne te vois pas poser le pied ! hurla la surveillante.
Lors du repas du soir au réfectoire, ni Coralie ni la surveillante n’étaient là. Hélène ne s’en aperçut que tout à la fin. Elle pensa que Coralie avait été privée de repas. Pourtant, la directrice aurait dit quelque chose, or, il semblait qu’elle ne soit pas au courant. Pourvu que la surveillante ne la punisse pas trop fort quand même, elle avait l’air tellement en colère. Il ne fallait pas que cela gâche la bonne blague…
Dans le gymnase, Coralie recevait le martinet. Depuis plusieurs minutes, la surveillante la fouettait vigoureusement sur les fesses, les cuisses, les mollets et le bas du dos. La surveillante regarda alternativement le manche du martinet et le derrière rougi de Coralie.
– Tiens, ça me donne une idée... Fous toi à genoux !
La « punie » alla au coin et s’agenouilla, les mains sur la tête et les fesses sur les talons.
– Bien, maintenant, avec tes mains, tu vas écarter tes fesses au maximum...
Coralie obéit avec application, se redressa, dévoila son intimité anale et la surveillante s’avança, humidifiant avec sa salive le manche du martinet…
Hélène tapa timidement à la porte du bureau de la directrice. Celle-ci l’invita à entrer. Hélène lui expliqua qu’elle se demandait si Coralie avait été punie par la surveillante.
– C’est impossible, répondit la directrice, elle ne m’a pas signalée que Coralie devait être punie. Je le sais d’autant plus qu’elle m’a annoncée qu’elle prenait sa soirée. Rassures-toi pour ton amie, elle a été sage aujourd’hui...
Hélène s’assied sur son lit, replia ses jambes et les serra dans ses bras, posant sa tête sur son front. La surveillante avait pris sa soirée et Coralie n’étais toujours pas rentrée. La surveillante n’avait pas prévenue la directrice de l’affaire du billet alors qu’elle aurait dû le faire. Quand elle avait quitté la chambre, Coralie avait été amenée dehors par la surveillante. Qu’est ce qu’elle pouvait bien lui faire ? Pauvre Coralie… Hélène trouva la blague beaucoup moins bonne qu’en début de soirée…
Dans le gymnase, la punition continuait de plus belle. Cette fois, Coralie avait été forcée de s’asseoir en tailleur. La surveillante s’installa à côté d’elle, un pot de nutella en main. Minutieusement, elle prenait avec ses doigts la pâte chocolatée, et la tartinait avec soin sur les plantes des pieds de Coralie. Elle recommença plusieurs fois l’opération, ne négligeant pas de lui enduire également les orteils…
– Bon appétit, sale voleuse ! Et n’en laisse pas une miette, sinon, je te lave les pieds à l’eau bouillante !
Totalement brisée, ayant perdu toute dignité et volonté, Coralie porta l’un de ses pieds à la bouche, et, pour obéir au plaisir sadique de la surveillante, commença à lécher à petits coups de langue le nutella, pendant que sa tortionnaire filmait la scène au camescope.
Hélène n’arrivait pas à dormir. Elle se sentait coupable. Elle regarda le lit de Coralie et vit que celle-ci n’était toujours pas couchée. Où était-elle ? Elle espérait qu’elle n’avait pas fait de bêtises. Elle repensa à sa blague et la trouva d’une cruauté inouïe. Et si elle avait été à la place de Coralie ? Et si c’était elle que l’on avait déshabillée et fouillée publiquement ? Elle imaginait la honte qu’avait du ressentir la jeune fille quand la surveillante l’avait baignée comme un bébé et s’était moquée publiquement de sa virginité ! Rien que d’y penser, Hélène avait la gorge sèche. Elle décida de se lever pour aller boire. Tout était calme dans le bâtiment. Passant près d’une fenêtre, elle remarqua que la salle de sport était allumée. Est-ce que par hasard Coralie y serait ? Comme attirée par un aimant, elle sortit du bâtiment et se dirigea vers la lumière... Son inconscient lui disait qu’elle devait prendre ses jambes à son cou et fuir, mais sa curiosité était la plus forte. Elle se rapprocha du gymnase et à deux cents mètres environs, elle entendit des rires, des cris et des supplications. Elle reconnaissait la voix de Coralie. Coralie qui hurlait à pleins poumons... Elle revit le visage haineux de la surveillante et ses paroles résonnèrent d’une autre façon dans ses oreilles :
– Et maintenant, petite salope, nous allons régler nos comptes...
Sur le moment, elle n’y avait pas prêté attention, trop occupée à savourer sa "bonne blague". A pas de loup, elle avança et entrebâilla la porte du gymnase.
Elle aperçut la surveillante et Coralie. Celle-ci était immobilisée sur une table de massage. Avec son briquet, la tortionnaire chauffa une série de cinq épingles.
– Alors ? J’attends la vérité…
Coralie hurla une nouvelle fois son innocence…
– Tu persistes à mentir ? Très bien, cette petite séance d’acuponcture va te guérir du mensonge. A chaque mauvaise réponse, je vais te planter cinq épingles dans le corps.
Joignant le geste à la parole, elle commença cette nouvelle torture...
Hélène était aux bords des larmes. Quel monstre cette surveillante ! Ah, si elle avait su ! Elle aurait trouvé une autre plaisanterie ! Et si elle avouait à la surveillante que c’était elle qui avait caché les 500 francs pour faire une bonne blague à Coralie ?
La surveillante leva la tête et l’aperçu.
– Qu’est-ce que tu fiches là ? Va te coucher ! Je règles mes comptes avec cette sale voleuse ! Je me trompe ou ça fait cinq bonnes minutes que tu es là ?
Hélène ne dit rien. Elle se contenta d’opiner du chef. Finalement, elle n’avait plus trop envie de se dénoncer. Cette femme était folle à lier et elle n’avait aucune envie de prendre la place de la pauvre Coralie... A cette pensée, elle se mit à frissonner de peur et ressentit un noeud dans le ventre.
– Eh bien tu tombes très bien. Ecartes-lui ses lèvres, je vais lui planter une épingle sur le clitoris.
Hélène tremblait de plus en plus, la sueur lui coulait le long de l’échine... D’un côte avait envie de hurler la vérité pour faire cesser le supplice de cette pauvre innocente, mais de l’autre elle était morte de peur à l’idée de la réaction de la surveillante...
– Dépêche toi, Hélène, sinon…
Hélène s’appliqua, mais visiblement, la surveillante n’était pas satisfaite.
– Va chercher une bouteille de vinaigre. On va lui en faire boire et lui désinfecter le sexe avec...
Hélène sortit du gymnase, mais ne se rendit pas à la cuisine. Elle marcha le long de l’allée, vers la sortie. Fuir, fuir le plus loin possible pour échapper à cet enfer. Les mains sur les oreilles, Hélène se mit à courir sur la route en criant. Dans sa tête, les hurlements de Coralie sous la torture alternaient avec une autre voix, sa voix à elle, qui annonçait fièrement à ses copines la "bonne blague" qu’elle avait faite... Elle marcha des heures et des heures, s’endormit dans une clairière, se réveilla en pleine nuit, puis marcha de nouveau et se perdit. Elle imaginait déjà dans le journal le gros titre qui barrerait la première page : LA "BONNE BLAGUE" TOURNE AU CAUCHEMAR : UNE ADOLESCENTE TORTUREE TOUTE UNE NUIT POUR UN BILLET DE 500 FRANCS... Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas arriver dans la nuit l’énorme camion qui, parti d’on ne sait où, allait vers nulle part… Le chauffeur, qui somnolait à moitié, l’aperçut, mais trop tard. L’impact la projeta dans les fourrés.
Dans le gymnase, Coralie était blottie dans les bras de la surveillante. La couvrant de baisers affectueux, celle-ci lui demanda :
– Ça va ? Je ne t’ai pas fais trop mal ?
– Tu sais bien que j’adore être humiliée et punie !
Si les filles de la classe avaient pu voir la scène, elles auraient trouvé une Coralie bien différente de celle qu’elles connaissaient. Coralie avait été "recommandée" à la surveillante par l’infirmière qu’elle avait séduite lors de la visite médicale. Jouer à la petite gourde lourdaude dont il est si facile d’abuser était sa manière, très efficace, d’obtenir le plaisir qu’elle voulait... Les filles de la classe ne se doutaient pas un instant que plus elles l’humiliaient, plus elle aimait ça. Peut-être qu’après cette journée, les filles allaient enfin comprendre qu’il étaient de temps de passer à des taquineries plus sexuelles… Quant à Hélène, elle ne saura jamais que si la punition avait tourné au strip-tease public, c’était à la demande de Coralie ! L’idée de filmer son « supplice » pour le revendre une fortune à des amateurs, c’était également Coralie qui l’avait eu ! Avertie par la surveillante de la « blague », elle avait décider de se venger en obligeant Hélène a se compromettre… pour pouvoir la faire chanter par la suite !
La surveillante éclata de rire :
– Quand je pense à la tête d’Hélène qui a vraiment crû que je te martyrisais ! Elle ne s’est pas doutée un seul instant que ce « vol » n’était qu’un prétexte pour faire ce film et gagner un bon paquet de billets ! Ça, c’est vraiment une bonne blague qu’on lui a faite…