La directrice de l'institut Ospif (13) |
Par Charlène O
Collection "La Directrice de L'Institut Ospif"
par Charlene O.
Episode 13: "La journaliste"
L'Institut Ospif reçut récemment la visite d'une journaliste de la télévision,
section des programmes éducatifs.
Martine Fuchs, journaliste et présentatrice bien connue, venait inspecter les
lieux pour voir s'il était opportun de consacrer une émission à l'Institut.
C'était une femme d'une trentaine d'années. Petite de taille, elle avait les
formes plutôt amples. Ses cheveux foncés lui descendaient jusqu'aux reins, lui
donnant un faux air de Madone.
La visite ne se déroula pas tout à fait comme prévu.
Comme beaucoup de gens de la télévision, connus ou se croyant connus, Martine
Fuchs s'était conduite avec arrogance, à la limite de l'impolitesse, traitant
les professeurs et les élèves comme des arriérés.
La Directrice n'avait pas aimé ses manières, c'était bien clair. Madame Fuchs
n'était absolument pas un exemple à suivre pour ses élèves!
Elle décida de leur offrir un spectacle, au dépens de cette petite pimbêche
arriviste.
Elle avait invité Martine Fuchs à partager le repas du midi.
Le réfectoire, où élèves et profs prenaient leurs repas, faisait aussi salle
de théâtre et comportait une estrade.
Après le repas de midi, préparé et servi par la classe qui avait "Cuisine"
comme branche principale cette semaine, la Directrice prit Martine Fuchs par
la main et entraîna sur l'estrade. Poliment les élèves se mirent à applaudir.
Quand la Directrice se mit a parler dans le micro, tout le monde se tût.
"Chers collègues, chers élèves, nous allons maintenant, pour clore la visite
de Madame Fuchs, lui faire une démonstration de nos méthodes pédagogiques.
Le sujet en sera l'emprise de la volonté sur le corps humain, un des principes
de base d'éducation que nous employons dans cet Institut depuis de nombreuses
années."
Elle montra de la main un pilier qui bordait l'estrade:
"Puis-je vous demander de vous mettre avec le dos contre ce pilier? Merci."
Deux morceaux de bois, on aurait dit des manches à balai, sortaient du pilier à la hauteur des aisselles de Martine Fuchs, de part et d'autre du centre du
pilier.
Une des assistantes de la Directrice aida la jeune femme a mettre ses bras
autour des morceaux de bois, puis, d'un geste naturel, lui prit les poignets,
les ramena derrière le pilier où elle les attacha ensemble avec des menottes.
Les morceaux de manches à balai soutenaient Martine Fuchs aux aiselles,
l'empêchant de se laisser glisser le long du pilier si elle en avait eu
l'envie.
Jouant toujours son jeu de présentatrice, la jeune femme fit mine d'être étonnée, puis de rire de cette mise en scène qui devait être une bonne blague.
"Vous attachez vraiment vos élèves ainsi?" demanda-t-elle dès que l'assistante
lui avait agrafé un micro sur le devant de son chemisier.
"Bien sûr," répondit la Directrice, "elles doivent être préparées à tout!"
L'assistante se baissa et écarta légèrement les pieds de Martine Fuchs. Avec
des menottes et une chaîne passant derrière le pilier, elle tira les pieds en
arrière, puis les attacha ensemble, forçant la jeune femme à avancer le
bassin. Martine Fuchs pendait plus au moins, retenue par les bras et les pieds
au pilier. Très peu élégant comme pose.
"On se croirait au tournage d'un film un peu, euh, spécial!" elle tenta de
rire.
"Vous avez raison, si vous regardez bien, il y a deux caméras vidéo dirigées
sur vous!"
Martine Fuchs reconnut immédiatement les voyants lumineux rouges, indiquant
qu'elles fonctionnaient toutes les deux. Une caméra était presque à ras du
sol, l'autre sur un statif qui pouvait monter et descendre.
Quelqu'on actionna des commandes et un énorme écran de télévision s'éclaira,
permettant aux personnes dans la salle de suivre toute la scène de très près.
L'écran était divisé en deux parties, chaque partie transmettant les images
d'une caméra.
Des lampes de théâtre éclairaient la scène comme en plein jour. Il faut avouer
que la jeune femme en chemisier rose saumon et pantalon assorti savait se
mettre en valeur. On voyait très bien qu'elle avait l'habitude d'être sous la
lumière vive des projecteurs. Les long cheveux encadrant un visage de Madone,
mais elle veilla à ce que leur ombre ne cache pas son visage. Le soutien-gorge
acheté une taille trop petite, faisait ressortit un lourde poitrine.
Pour se donner une contenance, la journaliste mima une prisonnière qui essaye
de se défaire de ses menottes, mais bien entendu en vain.
L'assistante de la Directrice termina la mise en place en actionnant une
manivelle sur l'arrière du pilier, faisant sortir un coussinet en cuir à la
hauteur des reins de la jeune femme. Le coussinet la poussait en avant, la
forçant à se cambrer encore plus. Martine Fuchs fit une grimace. La pose était
désagréable: sa poitrine et son ventre étaient grotesquement en avant, ces
épaules et ses pieds en arrière. A travers les vêtements tendus on voyait
nettement le contour de son soutien-gorge et le renflement de son sexe. Sur
l'écran le mont de Vénus était devenue un montagne.
"Voilà, tout est prêt pour notre démonstration!" Le silence revint dans la
salle.
"Chère Madame Fuchs, vous avez un beau pantalon..."
Martine Fuchs remercia, sans bien comprendre où la directrice voulait en
venir.
"Madame Fuchs, vous arrive-t-il de vous oublier dans votre pantalon?"
"Pardon?"
On aurait pu entendre voler une mouche.
"Vous avez très bien entendu, mais je simplifierai la question: est-ce que
vous faites pipi dans votre culotte de temps en temps?"
Quelques rires dans la salle furent vite étouffés quand la Directrice se
retourna.
"Ben, je.. euh... non, non, cela ne m'est plus arrivé depuis que j'étais enfant,
je suppose..."
"Vous supposez? Et si nous vous demandions maintenant de le faire, hic et
nunc, devant l'ensemble des profs et des étudiantes?"
Martine Fuchs était devenue pourpre. Elle n'aimait la tournure que prenait
cette 'démonstration'.
"Je crois que vous faites bien de me détacher, maintenant. Je comprends pas
très bien vos principes éducatifs, mais ça n'a pas beaucoup d'importance, je
ne comptais quand même pas faire une émission sur cette école..."
"Mais chère Madame Fuchs, je suis en train de donner cours, et vous êtes mon
sujet. Je ne vais pas m'arrêter au beau milieu de mon exposé!"
Brouhaha dans le réfectoire.
La jeune femme n'était pas encore vraiment inquiète, mais sa voix fut ferme
quand elle s'adressa à la Directrice:
"Madame Ospif, je vous somme de me libérer immédiatement. Sinon je me verrai
obligée de porter plainte..."
La Directrice l'interrompit et s'adressa à la salle:
"Mesdames, mesdemoiselles! Notre sujet oppose sa volonté à la mienne. Je
pourrais la supplier d'obéir, je pourrais exiger qu'elle obéisse, qu'elle ne
le ferait pas. Ils nous faut donc trouver un moyen qui surpasse sa volonté de
s'abstenir d'uriner dans ses vêtements. Psychologiquement Madame Fuchs se
bloque entièrement: elle ne peut même pas envisager de se souiller en public,
son éducation le lui interdit, c'est un tabou culturel. Il nous faudra donc
employer un subterfuge physique. Autrement dit, nous allons obliger son corps à faire ce que nous voulons, outrepassant la volonté de son esprit. Nous
pourrions, par exemple, employer des électrodes et faire passer un courant
dans le sphincter de sa vessie. Cette valve répondrait aux impulsions
électriques comme elle réponds aux impulsions de Madame Fuchs quand celle-ci
va à la toilette; mais comme le courant électrique circulant dans les électrodes est bien plus important, nous n'aurions aucune peine à vaincre ses
impulsions..."
Elle pausa un instant en regardant ses étudiantes.
"Nous allons employer un moyen plus radical: nous allons lui ôter toute
volonté pendant quelques secondes, le temps qu'il faut pour que son sphincter
se relâche. Pour couper sa volonté, nous allons utiliser ceci..."
Et elle brandit un sac en plastique transparent, fermé par une cordelette,
comme on reçoit dans certaines boutiques à la mode.
La Directrice s'approcha de Martine Fuchs qui tirait sur ses menottes, blanche
comme un linge. Elle avait tout de suite compris ce que la Directrice voulait
faire.
"Non, non! Vous n'allez pas faire ça! Non, madame...! Je vous en prie..."
Mais déjà la Directrice avait enfilé le sac sur la tête de la jeune femme.
Celle-ci secouait la tête pour tenter de rejeter le sac, mais sans succès.
Il y avait de la buée dans le sac, mais comme il était encore ouvert autour du
cou de Martine Fuchs, elle pouvait respirer normalement.
"Arrêtez, s'il vous plaît! Assez! Je ferai ce que vous voulez, mais enlevez ce
sac, c'est dangereux!"
On sentait l'excitation monter dans la salle. Les yeux brillaient dans la
pénombre et des mains disparurent discrètement sous les jupes.
"Quelques secondes d'inconscience suffiront; longtemps avant que le manque
d'oxygène ne devienne dangereux, son corps se sera retiré dans une
inconscience 'économique' qui réduira toutes les fonctions vitales qui
consomment beaucoup d'énergie: l'état de veille, le tonus des muscles et bien
entendu, le tonus des sphincters..."
Martine Fuchs se débattit de plus belle.
La Directrice prit la fine ficelle qui servait à fermer le sac et se mit à
côté de la jeune femme, afin que tous puissent voir, y compris les deux
caméras vidéo.
Puis elle tira sur la ficelle.
En panique, Martine Fuchs, la bouche grande ouverte, aspira l'air qui se
trouvait encore dans le sac. Bientôt le plastique collait à sa peau comme si
elle avait été emballée sous vide, et une partie du sac fut à l'intérieur de
sa bouche. Les yeux lui sortaient de la tête, son corps entier se mit à
trembler. Elle avait l'impression de vivre un cauchemar, secoua la tête pour
se réveiller. La panique apparut dans ses yeux. Le plastique du sac suivait
les contours de son visage comme un masque maléfique. Elle se débattit de plus
belle, brûlant le peu d'oxygène qui lui restait. Son corps fut secoué de
soubresauts, son bassin basculait frénétiquement.
Après d'interminables secondes, ses mouvements se ralentirent, son visage prit
un teint bleuâtre et ses yeux se révulsèrent. Elle glissa un peu le long du
poteau, quasiment inconsciente.
"Notre sujet a perdu conscience. Maintenant regardez bien son pantalon..."
Dans le silence et l'obscurité de la salle, on pouvait entendre quelques
gémissements...
Soudain, le corps de Martine Fuchs s'affaissa comme un pantin, retenu par les
manches à balai sous les aisselles. Au même moment une tache humide apparut
sur son pantalon, entre les cuisses écartées: son sphincter était en train de
lâcher!
L'écran géant reproduit fidèlement la scène, en gros plan.
Les gémissements dans la salle se firent plus forts et plus nombreux.
La tache s'agrandit rapidement, souillant l'intérieur des cuisses, remontant
sur le renflement du sexe. Le tissu trempé moulait le sexe avec une précision
anatomique. Un filet atteignit bientôt les genoux.
D'un geste rapide, la Directrice défit la fermeture du sac et l'enleva. Elle
asséna quelques claques à la jeune femme, faisant danser sa tête de gauche à
droite.
Martine Fuchs ouvrit les yeux, et d'un air hébété regarda la Directrice.
"Que... qu'est-ce qui se passe?"
L'urine coulait toujours. Le pantalon, trempé, n'absorbait plus et le liquide
coulait librement par terre.
Martine Fuchs regarda sous elle et n'en crut pas ses yeux.
"C'est quoi ça? C'est pas moi, je vous jure, c'est pas moi. C'est une mise en
scène!"
Mais la salle se mit à rire et à applaudir et la jeune femme dut se rendre à
l'évidence: elle avait fait pipi dans son pantalon.
Morte de honte elle ferma les yeux, espérant qu'elle se réveillerait de ce
cauchemar, que son pantalon serait sec quand elle ouvrirait à nouveau les
yeux.
Mais il n'était pas sec.
Maintenant elle sentit que l'urine avait coulé tout au long de ses jambes,
jusque dans ses bottillons. Le tissus serrant du pantalon avait absorbé le
liquide, formant une tâche foncée sur le bas ventre, comme si quelqu'un avait
voulu lui dessiner un sexe poilu par dessus son pantalon.
La Directrice attendit encore de longues minutes, la laissant mijoter dans son
jus... ce qui était vraiment le cas de le dire.
Puis elle s'adressa à la salle, où l'excitation avait abouti à un demi-silence
plus serein:
"Je crois que cet exposé était on ne peut plus clair..."
Martine Fuchs l'interrompit:
"Madame Ospif, je vous traînerai en justice pour coups et blessures et pour
tentative d'assassinat. Vous pouvez fermer votre foutu Institut. Je vous
casserai. Je poursuivrai aussi tous les professeurs et toutes les étudiantes
qui sont dans cette salle pour non-assistance à personne en danger de mort.
Je..."
Une claque rejeta sa tête de côté et coupa net sa diatribe.
"Vous n'allez rien du tout. D'ailleurs notre exposé n'est pas encore fini. Il
y a une suite. Mais puisque vous ne pouvez pas vous empêcher d'élever la voix,
nous allons vous bâillonner. Vos cris nuisent à la qualité de notre
enregistrement vidéo."
Sur un signe de tête, l'assistante de la Directrice lui mit une balle de
caoutchouc dans la bouche. Une lanière la tint en place.
La Directrice, impassible après cet intermède, reprit pour son auditoire:
"Je suis certaine que vous avez bien suivi la première partie de cet exposé.
La deuxième partie vous intéressera sûrement aussi. Nous allons forcer Madame
Fuchs à vaincre un deuxième tabou, encore plus fort que le premier: atteindre
le plaisir sexuel en public. En d'autres mots, nous allons induire un orgasme
contre son gré..."
La jeune femme tenta vainement de parler; la balle rouge ne laissait passer
que des sons discordants. Déjà de la bave coulait des deux côtés de sa bouche,
sur son chemisier: la balle l'empêchait d'avaler sa salive.
On aurait pu voler une mouche dans la salle. Tous les yeux étaient rivés sur
le pantalon souillé.
L'assistante s'agenouilla à côté de Martine Fuchs. Depuis cette position elle
pouvait s'occuper du ventre de la jeune femme sans cacher la vue.
Lentement elle défit le gros ceinturon.
Froissements de tissu dans l'obscurité de la salle.
Ensuite l'assistante baissa la fermeture éclair et écarta les pans du
pantalon. La caméra vidéo suivit chaque mouvement.
La culotte Sloggie était trempée et légèrement jaunâtre.
Martine Fuchs avait fermé les yeux. De grosses larmes coulaient sur son
visage, se mélangeant sur son chemisier avec la bave qui coulait sans cesse de
sa bouche bâillonnée.
D'un geste sec l'assistante baissa le pantalon sur les genoux de Madame Fuchs.
Dans la salle quelqu'un applaudit spontanément. Un regard de la Directrice
arrêta net ce bruit incongru.
Martine Fuchs avait de belles jambes bronzées. Tout l'intérieur était mouillé
et les gouttes brillaient sous la lumière des spots de télévision. Elle
tremblait visiblement, n'arrivait plus à se contrôler.
Quand l'assistante abaissa le slip puis le fit glisser le long des jambes,
Martine Fuchs ne put se retenir et se remit à uriner en jets tremblotants,
morte de honte.
Cette fois-ci la Directrice ne fit pas arrêter les applaudissements.
L'urine continuait à couler, quoi que la jeune femme fasse - elle eut peur que
son évanouissement ait fait des dégâts et qu'elle était devenue incontinente.
Le buisson du sexe était trimé en un triangle parfait. Plus bas, les petites
lèvres dépassaient d'entre les grandes lèvres entièrement rasées. Sur l'écran
géant de télévision on vit briller quelques gouttes d'urine sur les lèvres
gonflées.
La Directrice prit la parole, s'adressant à la salle:
"Pour cette démonstration il faut que le sujet soit conscient, l'effet est
alors bien plus spectaculaire. Nous pourrions, bien sûr, induire un orgasme
sur une personne inconsciente - vu qu'il s'agit de réflexes nerveux - mais en
la maintenant éveillée, cette jeune femme va involontairement nous apporter
son aide. Elle va finir par nous supplier de la stimuler, pour atteindre ce
qu'on appelle 'la petite mort'..."
Nouveaux applaudissements excités dans la salle. Ce sont des exposés pareils
qui font la réputation d'une école, la Directrice le savait bien...
Elle brandit une objet relié à un câble électrique.
"La plupart d'entre vous connaissent bien cet instrument. C'est un appareil de
massage médical. Il sert à soulager les douleurs musculaires et articulaires.
Il sert aussi à exciter certains endroits spécialement réceptifs du corps
humain..."
Elle passa l'objet - un cylindre ressemblant à une moulinette électrique à
potage, terminé par un embout de caoutchouc de la taille d'un bout de nez, - à
son assistante, qui brancha le courant.
Le bruit était à peine imperceptible dans la salle mais plusieurs élèves - et
quelques profs - étaient persuadés qu'elles l'entendaient... Certaines allaient à s'imaginer qu'elles sentaient les vibrations à travers leurs chaises...
Martine Fuchs se pencha aussi loin que ses bras entravés lui permirent et vit
l'embout orange approcher son ventre.
Elle cria quand l'assistante l'appliqua fermement sur l'os pubien. Le
vibrations se propagèrent dans tout le bas-ventre de la jeune femme,
enflammant son sexe. Transmis par les grand os du bassin, les vibrations étaient désagréablement amplifiées.
D'un geste, la Directrice lui fit signe d'attendre. Puis elle attacha une
lanière de cuire autour du front de Martine Fuchs, la passant derrière le
poteau. De cette façon la jeune femme avait la tête bien droite, et on pouvait
parfaitement observer ses mimiques. Une des caméras vidéo se fixa dessus en
gros plan.
L'assistante farfouillait entre les cuisses de la jeune femme, lui écartant
les fesses de la main gauche. De la main droite elle appliqua l'embout vibrant
sur l'anus. Martine Fuchs sursauta comme si elle avait été piquée par une
abeille. Ses yeux s'agrandirent quand elle sentit la pression augmenter sur
son sphincter. Puis l'anneau fut forcé et l'embout s'enfonça dans le rectum.
Elle sursauta à nouveau, plus de peur que de douleur.
Les genoux de Martine Fuchs se mirent à trembler frénétiquement.
La caméra qui était au ras du sol prit un gros plan du sexe de la jeune femme
et enregistra le filet de bave qui coulait du vagin.
L'assistante l'avait vu aussi. En plus, l'odeur caractéristique qui émanait du
sexe lui avait appris que la jeune femme était excitée malgré elle. Les lèvres étaient gonflées et d'une couleur rosée elles étaient devenues presque mauves.
Martine Fuchs sentait le sol se dérober sous elle. Heureusement qu'elle était
attachée ou elle serait tombée. Elle essaya de secouer la tête en un 'non'
désespéré et ne réussit qu'à bouger les yeux. Après quelques instants la
Directrice estimait que ses élèves avait suffisamment pu s'imprégner de la
scène et fit une signe discret à son assistante.
Aussitôt celle-ci appliqua l'embout vibrant entre les lèvres et donnait de
petits coups à l'endroit le plus sensible du sexe. A chaque contact c'était
comme si du courant électrique passait dans son clitoris. L'organe, gorgé de
sang, envoyait des impulsions délicieuses dans la moelle épinière. Avec
horreur Martine Fuchs s'aperçut qu'elle oscillait son bassin à l'encontre de
cet appareil diabolique sans qu'elle puisse s'en empêcher. Elle haletait, la
bouche grande ouverte, les yeux fermés. Rien que de voir ces grimaces sur
cette tête immobilisée par la courroie de cuir, plusieurs filles se mirent à
gémir, les mains enfouies entre leurs jambes ou celles de leurs amies.
On vit lentement monter le plaisir, se disputant à la honte de se montrer
ainsi en spectacle, à l'affreuse gêne d'exhiber ses jouissances intimes devant
une salle pleine d'adolescentes.
Soudain Martine Fuch s'immobilisa, comme tétanisée, le corps tendu comme un
arc, autant que ces liens le lui permettaient. Son bassin se mit à donner de
furieux coups de butor vers un partenaire invisible, se cognant contre
l'appareil de massage. La bave coulant du menton de la journaliste avait formé
deux longues traces sur le chemisier rose.
Au moment où la jeune femme attint le paroxysme, les élèves virent nettement
les yeux se révulser - du moins celles qui avaient encore les yeux ouverts,
car plusieurs d'entre elles s'étaient réfugiées sur leur île personnelle,
ivres de plaisir. Ce n'était pas sans raison qu'on avait mis la salle dans
l'obscurité...
La scène était d'un érotisme rare: la jeune femme immobilisée contre le
poteau, dénudée à partir de la ceinture, était secouée de spasmes qui n'en
finissaient pas. Même la Directrice et ses assistantes eurent beaucoup de
peine à se dominer.
La journaliste reçut à son départ une copie d'un des enregistrements vidéo. A
l'opposé de ce qu'elle avait juré, elle ne porta pas plainte...
- fin de l'épisode -