Allie et Nicole (21) |
Adaptation française par Perverpeper le 19/06/10
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Avant-propos : Ce conte entièrement fictif est l’adaptation française de l’œuvre américaine d’un auteur dont le pseudonyme est "Annie the slick" que j’ai trouvé sur le site "BdsmLibrary" : (http://www.bdsmlibrary.com/stories/author.php?authorid=292)
Elle y a publié deux autres textes : "Modern Maid" et "L.E.Z. – The Lesbian Sorority".
Après avoir contacté Annie par email, elle m’a donné l’autorisation d’adapter son texte en français et de le publier. Sachez qu’il fait l’objet d’un copyright et ne doit donc pas être posté sur d’autres sites sans l’autorisation formelle de l’auteur.
Si cette adaptation vous intéresse et que vous souhaitez lire les autres histoires d’Annie en français, veuillez me contacter à l’adresse suivante : perverpeper@ifrance.com (ou bien sur mon site : http://www.perverpeper.com).
Dans l’attente de vos réactions et commentaires…
PP
Synopsis : Allie est une adolescente qui a perdu son père et sa mère dans un accident de la circulation. Elle est prise en charge par sa baby-sitter, Nicole, qui la désire depuis toujours. La pauvre Allie sera humiliée, forcée à satisfaire sa nouvelle maîtresse de diverses manières toutes plus inventives les unes que les autres.
Allie et Nicole Chapitre 21 : Chocolat.
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Avec :
Lauren : La "fiancée"
Tawnee : La "jeune mariée"
Alex : Belle-mère de Lauren
Allie : La cerise sur le gateau
Et un nouveau participant : Le chef Pellastrano
Hmmm, le chocolat… Est-ce que nous nous en lasserons un jour. Pauvre Allie, maintenant, elle est devenue un pion dans la stratégie Cantrell-Jacob. Echappera-t-elle jamais à cette folie ?
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La veille du grand jour, Lauren s’était réveillée avec un espoir.
Elle réalisait maintenant qu’elle était très profondément amoureuse d’Allie et cela lui donnait du courage pour affronter cette parodie de cérémonie de mariage avec Tawnee. Même si Allie, elle même, avait insisté pour qu’elle accepte cette cérémonie, il fallait quand même qu’elle soit honête avec elle même et qu’elle y mette un terme avant qu’il soit trop tard.
Elle décida qu’il fallait qu’elle ait une conversation avec sa belle mère pour essayer de la ramener à la raison.
Il fallait absolument la convaincre qu’il était impossible que ce mariage ridicule ait lieu.
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— Fais-la entrer Susan !
Alex se tenait derrière son bureau, ajoutant quelques touches finales à la réception.
Suzan ouvrit la porte et fit entrer Lauren dans le bureau.
— Que veux-tu Lauren ? Tu as dû remarquer que j’étais très occupée non ? Ajouta-t-elle en regardant la jeune fille avec agacement.
— Je… Heu… Alex… Je… Bégaya Lauren.
— Ne me fais pas perdre mon temps, jeune fille !
— Je-ne-peux-pas-me-marier-demain-parce-que-j’aime-Allie et, bien, je ne peux pas… Lança-t-elle frénétiquement.
Alex reposa le document qu’elle tenait et se laissa aller contre le dossier de son fauteuil.
— Tu ne peux pas te marier… hmmm…
Elle s’appuya sur les accoudoirs et pianota du bout des ongles.
— Ne pas pouvoir se marier… Maintenant… Voilà quelque chose d’intéressant…
— Ca n’est pas possible, je suis amoureuse d’Allie et je n’aime pas Tawnee. Si vous me forcez à l’épouser, je me détesterai.
— Ah oui… Tu te détesteras… Alex resta immobile pendant une minute. Es-ce que tu es en train de me dire que tu es réellement amoureuse de cette petite pute d’Allie ?
— Elle ne se prostitue que parce qu’elle y est obligée, et OUI, je suis amoureuse d’elle.
— Très bien ! Répondit Alex avec un sourire enigmatique. C’est très intéressant, ma propre fille amoureuse d’une vulgaire pute. Oui vraiment très intéressant.
— Son sourire s’effaça et elle regarda Lauren droit dans les yeux.
— Nan-nan-nan, je suis désolée, mais la cérémonie ne peut plus être annulée. Et il est hors de question que ma propre fille se marie avec une PUTAIN de petite pute.
Elle se leva, fit le tour de son bureau et vint se tenir devant Lauren.
— TOI ! Dit-elle en pointant son index sur le front de l’adolescente. Tu es la clef d’une affaire que j’ai mis des années à faire aboutir. Je ne tolérerai pas qu’un caprice de gamine, basé sans aucun doute sur quelques talents "linguistiques" - elle eut un petit rire mortifiant - et un vulgaire godemiché puisse ruiner mes plans !
Elle contourna l’adolescente et se pencha dans son dos pour lui chuchotter dans l’oreille.
— Lorsque vous serez mariées, tu n’auras qu’à t’organiser avec ta femme pour que vous conserviez Allie avec vous comme jouet sexuel. Qui sait, peut-être que Tawnee prendra autant de plaisir avec elle que toi…
Lauren fit une dernière tentative :
— Je vous en prie…
— C’est hors de question ! Répondit Alex. Et maintenant ! Elle retourna à son bureau. Fous le camp d’ici !
Susan ouvrit la porte et Lauren quitta le bureau en pleurant silencieusement.
Lorsque l’adolescente fut sortie, Alex regarda Susan avec un grand sourire.
— Maintenant, je la tiens…
— Comment-ça Maitresse ?
— Appelle Nicole pour moi, j’ai un petit service à lui demander…
Son sourire se transforma en ricanement.
— Décidément, tu comprends vite, mais il faut t’expliquer longtemps ! Maintenant, j’ai un moyen de pression imparable. Cette petite gourde fera tout ce que je voudrais lorsque j’aurai sa précieuse Allie à ma merci.
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Allie se retrouva une nouvelle fois devant la porte d’entrée du manoir des Jacob. Cette fois, elle ne portait pas le moindre vêtement. Elle se tenait, nue comme un ver et résignée devant la porte d’entrée. L’humiliation était de moins en moins cuisante.
La porte s’ouvrit sur Susan, mais elle ne la laissa pas entrer tout de suite. Elle la détailla des pieds à la tête, lui faisant baisser les yeux.
Allie resta immobile sur le seuil, se faisant l’effet d’une marchandise qu’on inspectait. Désespérée, elle conserva la tête inclinée sur sa petite poitrine qu’un frisson recouvrit de chair de poule.
— Tu peux entrer petite salope. Déclara finalement Susan.
Elle obéit avec un léger soulagement.
— Suis-moi.
Elles traversèrent le couloir de l’entrée et arrivèrent devant le bureau d’Alex.
Susan l’y fit pénétrer et lui ordonna de s’agenouiller au milieu de la pièce, face au bureau.
— Maîtresse Alex sera bientôt là. Souviens-toi bien que tu n’es qu’une esclave lorsqu’elle viendra te voir.
Et elle l’abandonna à son triste sort.
Allie dut patienter ce qui lui parut une éternité. Elle perdit le compte des minutes, mais il lui sembla que la porte ne s’ouvrit pas avant une bonne demi-heure.
Alex entra dans la pièce.
— Ah oui, j’oubliais. Voilà la pute.
Allie baissa la tête, se gardant bien de dire le moindre mot.
Prenant tout son temps, Alex se dirigea silencieusement vers son bureau. Au passage, elle flatta la tête de l’adolescente, comme on l’aurait fait pour un animal de compagnie.
— Alors c’est toi la putain qui fait tourner la tête de ma belle-fille ! Déclara-t-elle en s’asseillant derrière son bureau.
Dans sa postion, l’adolescente n’apercevait qu’à peine le haut de la console.
— Je me demande bien ce que je vais pouvoir faire de toi…
Et elle s’empara de son téléphone et composa un numéro.
— Elizabeth ! C’est Alex… Oui oui, je suis très heureuse que tout ça se termine enfin… Oui, Tawnee va se régaler avec elle, mais elle en a déjà eu un petit aperçu non ?
— Ecoute, je pense que j’ai trouvé une solution à mes petits tracas et je me demandais si tu accepterai de me rendre un petit service.
— Excellent… Tu te souviens de cette petite pute lesbienne ? Allie… Oui, et bien tu ne me croiras jamais mais ma petite salope de belle-fille est tombée amoureuse de cette gourgandine.
À ces mots, Allie leva la tête… Lauren était amoureuse d’elle. Il y avait au moins une personne dans ce monde qui la voyait autrement que comme une simple langue ou une vulgaire chatte.
— Je suis de ton avis, c’est complètement ridicule.
Alex continua à ricanner avec sa correspondante, se moquant des deux adolescentes. De temps en temps, elle jetait des coups d’œils à Allie qui se s’empressait de regarder la moquette sous ses genoux.
— Alors figure-toi que je l’ai louée pour plusieurs jours. Oui je ne sais pas encore combien. À Nicole… Oui c’est ça.
— Et bien je me disais qu’au lieu d’utiliser toutes ces filles que tu as prévues pour la répétition, on pourrait remplacer l’une d’entre elles par la pute…
— Parfait ! Je te la ferai parvenir avec Susan très bientôt… On se voit tout à l’heure.
Elle raccrocha.
— Hmmm, ça va être très amusant… Pas pour toi bien sûr, mais en ce qui me concerne, ça va être très, TRES agréable. Annonça-t-elle en affichant un de ses sourires diaboliques.
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Allie fut abandonnée par terre, au milieu de la cuisine, complètement immobilisée par ses liens. Trois autres filles furent ammenées et abandonnées près d’elle, dans la même position. Elles étaient toutes trois nues, sur le ventre, pieds et poings liés et baîllonées. De simples ingrédients pour le dinner, qu’on s’appretait, bien entendu, à garnir…
L’équipe de cuisine était très occupée à tout préparer. Il y avait trois plateformes en cours d’organisation. Une pour l’apéritif, une pour le plat principal et une pour le dessert. Bien entendu, Allie était destinée à celle du dessert.
Le chef était un homme impérieux dont le visage était orné par une moustache un peu alambiquée.
— Tout le monde est prêt ?
Allie tendit le cou et constata qu’il y avait trois groupes constitués chacun d’un responsable et de ses assistants qui se tenaient prêts.
— Parfait !
Il frappa trois fois dans ses mains.
— Alors c’est parti.
Brusquement, l’activité se mit à fourmiller et Allie grogna lorsqu’elle se sentit soulevée sans ménagement du sol par plusieurs paires de mains.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle se retrouva attachée sur une chaise. Elle se trouvait sur un piedestal, les jambes largement écartées et les bras maintenus de manière à ce que ses mains soient positionnées comme si elle devait porter un plateau de nourriture. On lui laissa le baîllon-boule qui obstruait sa bouche tandis que l’équipe des desserts se mettait au travail.
Il était dix heures du matin et la répétition du dinner n’aurait lieu qu’à sept heures du soir, alors que le dinner débuterait vers onze heures. Elle allait devoir attendre un long moment.
La préparation commença avec un nettoyage minutieux, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. On lui rasa le sexe avant de le frotter avec un savon légèrement alcoolisé. Puis on lui fit subir trois lavements et deux douches vaginales.
Une fois qu’elle fut propre comme un sou neuf, on lui enfonça un gadget anal qui avait pour but de la maintenir encore plus immobile qu’elle ne l’était sur le piedestal. Le godemiché, qui était fixé sur le sol, était prévu pour supporter son poids sans pour autant la dispenser des contractions musculaires intimes que sa position lui imposait. Bien que personne ne se soucie de la peine qu’elle endurait, il fut nécessaire de la maintenir aussi immobile que possible afin que les couches de chocolat ne se cassent pas.
Autant dire que la quantité de chocolat serait colossale.
Le chassis de la chaise était adapté à sa position et l’intégralité de son corps était immobilisée contre la structure métalique par de multiples courroies en plastique. Même ses doigts furent maintenus en place par de petits crochets métalliques, deux pour chaque doigt.
Une infirmière visita tour à tour chacune des filles que l’on préparait. Elle prit soin d’insérer un catheter dans l’urêtre de chacune d’entre elles. Les filles allaient devoir rester immobiles pendant neuf à treize heures. Toutes avaient un gadget en plastique enfilé dans l’anus, mais les empêcher d’avoir envie de faire pipi était une tâche plus ardue. L’expérience avait prouvé qu’il était plus sûr de maintenir leur vessie continuellement vide afin de s’assurer qu’elles ne risquaient pas de gâcher le repas à cause d’un jet d’urine incontrôlé et innatendu.
Elle leur administra également une piqure de calmant.
Rapidement, Allie perdit la notion des choses et flotta dans un brouillard euphorique et agréable. Elle ne soucia plus de ce qui allait lui arriver et se contenta d’observer les évènements comme si tout cela arrivait à quelqu’un d’autre qu’elle. Elle se sentait bien et plus rien ne l’inquietait.
L’étape suivante de sa préparation concerna sa tête. Ses cheveux furent soigneusement réunis sur le haut de sa tête de façon à pouvoir être libérés une fois qu’elle aurait été garnie. Cela devait produire un effet saisissant. Ses oreilles furent bouchées et l’on inséra de petites pailles dans ses narines afin de lui permettre de respirer. Puis on ferma précautioneusement ses paupières à l’aide d’une colle organique et sans danger.
Cela l’obligea à garder les yeux fermés.
Elle était prête pour la première couche. Le responsable s’approcha pour superviser l’application. Il lui annonça qu’elle allait être entièrement recouverte d’un liquide chaud, que ça allait la brûler un peu mais qu’elle arriverait à le supporter et que cela ne lui occasionnerait pas de blessures durables.
Puis il lui expliqua qu’il s’agissait d’une substance qui ressemblait à du caramel chaud et qu’elle allait servir de base à la création.
Il s’empara d’un pulvérisateur à air comprimé et se mit à vaporiser l’adolescente. Il procéda d’abord par petits coups afin qu’elle s’habitue à la chaleur, puis s’appliqua à étaler sans discontinuer la substance brulante sur tout le devant de son corps. Brièvement, Allie ressentit une chaleur insoutenable à chaque endroit de l’application. Elle était incapable de faire le moindre mouvement et la brûlure fut encore pire lorsqu’elle atteignit son visage. Plongée dans le noir complet, elle se résigna à endurer son supplice.
Enfin, il enduisit les pointes de ses seins et son sexe. Aussitôt après, il ordonna à son équipe de prendre le relai. On appliqua alors des cubes de glaces sur ses tétons qui s’érigèrent aussitôt. Une fois satisfait, le responsable exigea qu’on la sèche rapidement et appliqua le caramel par petites touches sur ses pointes dressées, s’interrompant parfois pour qu’on les frotte à nouveau avec les glaçons, les emprisonnant, dures comme du bois, dans leur gangue de caramel figé. Les anneaux qui transperçaient ses tétons furent légèrement soulevés afin qu’ils restent accessibles pour les prochaines étapes.
Puis, ce fut le tour de son sexe auquel il consacra une attention toute particulière. À l’aide d’une petite brosse, il écarta ses petites et ses grandes lèvres le plus possible. Il travailla précautioneusement autour du catheter, occasionnant des petites démangeaisons délicieuses au cœur de l’intimité de la jeune fille.
Dès que la première couche fut terminée, on plaça rapidement Allie dans une grande pièce froide pour faire durcir les substances qui recouvraient son corps.
Elle y resta enfermée pendant une quinzaine de minutes avant qu’on la repositionne pour la seconde couche. Celle-ci était plus épaisse et fut appliquée plus rapidement et Allie constata avec soulagement que la chaleur était plus supportable.
De nouveau, le responsable œuvra entre ses cuisses à l’aide de sa petite brosse.
L’adolescente n’était plus qu’un énorme coquillage durci, du bout des doigts jusqu’au sexe et du sexe jusqu’aux bouts de ses ongles de pieds.
On l’enferma une nouvelle fois dans la chambre forte où elle dut attendre pendant trente minutes.
Lorsqu’on l’en ressortit, midi était passé et il était temps d’appliquer les couches de chocolat. Le responsable se consacra entièrement à cette tâche. Il veillait à ce que l’épaisseur soit suffisamment importante tout en respectant avec beaucoup d’adresse les proportions du corps de l’adolescente afin de ne pas le dénaturer.
La couche qui fut appliquée sur son visage, ses seins et son sexe était plus fine, plus délicate afin que les formes de la jeune fille restent visibles. Celle qui enduisit ses bras et ses jambes fut plus généreuse et l’épaisseur de chocolat plus importante.
Elle reçut quatre couches de chocolat, avec un intervalle de 40 minutes dans la chambre froide entre chacune. Allie appréciait le refroidissement qui la soulageait de la chaleur intense provouquée par le chocolat liquide qui recouvrait son corps.
Enfin, elle fut recouverte d’une dernière couche. Par endroits l’épaisseur approchait les trois centimètres tandis qu’à d’autres elle était beaucoup plus fine. Particulièrement sur son visage et son sexe.
On distinguait sans problème le petit cadenas qui ornait son intimité, les anneaux qui transperçaient les pointes roides de ses seins et bien sûr le baîllon-boule qui obstruait sa bouche.
Il était cinq heures de l’après midi et il restait encore beaucoup de travail à l’équipe. Allie fut replacée dans la chambre froide et l’on commença à la décorer. Il s’agissait d’une mixture de chocolat blanc et de teinture alimentaire rouge. Le mélange produisait un rose vif, qu’on appliqua artistiquement sur ses lèvres, les pointes de ses seins et son sexe afin de souligner leur délicatesse.
Lorsque les dernières retouches furent effectuées, on plaça des plateaux sur chacune de ses mains à l’intérieur desquels des petits caramels chocolat et autres petits récipients de sauces très appétissantes. Ses cheveux furent délicatement extraits de leur protection et coiffés par une styliste très compétente.
Pour finir, le responsable la rejoignit dans la chambre froide et, avec une adresse sans pareil, se servit d’un couteau pour découper le chocolat qui obstruait ses paupières. C’était un travail très délicat et, apparemment, il était le seul à pouvoir l’exécuter.
Il nettoya la colle qui maintenait ses yeux fermés et Allie recouvra la vue.
On lui présenta un miroir afin qu’elle puisse admirer l’œuvre dont elle était l’objet.
Elle découvrit une femme en chocolat, délicieusement provocante…
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La répétition du dinner était un évênement extraordinaire. C’était la soirée de l’année pour le cercle des amies auxquel les Cantrell et les Jacob appartenaient. La majorité de l’audience était constituée de femmes, mais il y avait aussi quelques hommes. Toutes et tous avaient revêtu leur plus belles parures pour l’occasion.
Tawnee portait une robe de soirée noire qui mettait en valeur sa superbe anatomie, jeune et musclée. Ses leçons de Kickboxing l’avaient façonné à la manière de celui d’une athlète. Elle pouvait revendiquer un corps de rêve, exempt du moindre gramme de graisse.
La robe moulante noire accentuait la forme parfaite de ses seins qui se dressaient effrontément en dépit de la gravité et dont les pointes déformaient le tissu. Le long fourreau, qui tombait sur ses chevilles, était fendu jusqu’à sa taille, révelant ses longues jambes admirablement galbées à chaque pas.
À son bras droit, couvert d’un long gant en chevreau noir, pendait une paire de menottes qui était reliée au bras gauche de sa promise, Lauren, lui même couvert d’un gant identique mais blanc.
La jeune fille portait exactement les mêmes vêtements que Tawnee, mis à part leur couleur blanche. Pourtant, ses formes étaient quelque peu différentes de celles de sa fiancée. Là où celle-ci affichait des muscles fermes et fins, la peau de Lauren paraissait merveilleusement souple et moelleuse. Là ou les muscles des abdominaux évoquaient à une tablette de chocolat, le ventre plat de Lauren affichait une perfection idéale.
De même, si le visage de Tawnee affichait un sourire fier et orgueilleux, Lauren avait une mine découragée et son sourire n’était que tristesse et contrariété.
Elle accompagnait sa fiancée comme une ombre blanche, ne parlant que si on lui adressait la parole, ne prêtant attention qu’à celles qui l’exigeaient. Elle était proche du désespoir et seule la promesse d’évasion que lui avait faite Allie l’empêchait de craquer en plein milieu de cette réception cauchemardesque.
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Le son d’un petit gong retentit, attirant l’attention des invités.
Susan annonça le début des festivités :
— Le chef Pelastrano a le plaisir de vous présenter : LA MER !!!
Aussitôt, l’équipe se précipita, roulant la table des appéritifs au milieu de la pièce.
Au centre de la table, trônait une sirene grandeur nature. Quatre gros hameçons d’une taille d’environ deux centimètres et demi chacun avaient récemment étés plantés dans ses seins nus.
Elle était immobilisée par des chaînes, comme si elle avait été capturée et puis ligottée sur le pont d’un chalutier.
Ses mains étaient retenues au-dessus de sa tête, liées à un gros anneau en métal.
Tout autour d’elle, une grande variété d’appéritifs de la mer attendait le bon-vouloir des convives.
Son corps était recouvert d’un nappage crémeux en guise de sauce pour les amuse-gueules.
Bien entendu, le baîllon boule qui obstruait sa bouche était indisepensable pour que ses sanglots ne gâchent pas les réjouissances.
La plupart des invités se déployèrent autour de la délicieuse jeune fille pour se partager les hors-d’œuvre. Des mains commencèrent à s’attarder sur son corps sans défense, tandis que les commentaires encensant la présentation fusaient. Tout le monde attendait avec curiosité les plats suivants.
Les langues se délièrent et des boissons fraîches furent distribuées, assurant une ambiance chaleureuse jusqu’à l’annonce du diner. Les invités regagnèrent leurs places et l’apéritif fut rangé dans un coin de la pièce où on l’abandonna sans cérémonie contre un mur. Abandonnée à son triste sort, la pauvre fille, toujours immobilisée par ses chaînes, était maintenant complètement nue. Le nappage dont elle était couverte auparavant avait pratiquement disparu du bas de son corps. Certaines invitées avaient pris un malin plaisir à utiliser des instruments pointus et aiguisés par racler la sauce aux endroits les plus sensibles de la petite sirene malgré elle.
Dès que tout le monde fut assis, les lumières s’estompèrent lentement et le chef lui-même fit son entrée.
— Mesdames… Il parcourut l’assemblée du regard, … Et Messieurs. J’ai l’honneur de vous présenter le plat de résistance pour ce soir et j’espère que vous prendrez autant de plaisir à le déguster que j’en ai eu à le préparer. Et voici… WELLINGTON A LA FEMME !!!
Et sur ces mots, le plat de résistance fit son entrée dans la salle de réception. Il y fut accompagné d’un lour silence, à peine troublé par quelques petits cris de stupéfaction.
La représentation d’une énorme rotissoire était montée sur la table et une jeune fille, entièrement nue, y était embrochée.
Une broche métalique d’un diamètre de près de trois centimètres avait été enfoncée dans sa bouche et semblait traverser son corps de part en part pour ressortir par son anus. La victime gisait sur le dos au milieu des accompagnements d’où son ventre admirablement assaisonné dépassait. Ses poignets et ses chevilles, étroitement liés à l’armature supérieure de la rotissoire, donnaient l’impression qu’elle était suspendue par les bras et les jambes, tandis que sa tête pendait en arrière, abandonnée. Un bandeau de tissu, sale et brulé, était étroitement attaché autour de ses yeux. Sa bouche était hermétiquement fermée sur la grosse barre qui la perforait comme l’aurait fait un monstrueux sexe noir en acier.
Le chef attendit que patiemment que l’effet de sa mise en scène arrive à son comble. Dans la foule, certains cris étaient proches de l’hystérie et il savait quelle était la limite qu’il ne fallait pas dépasser. Certaines des convives se léchaient les lèvres en envisageant la possibilité de déguster un peu de chair humaine, mais la plupart d’entre elles étaient horrifiées.
Un murmure alla en s’amplifiant, marquant la désaprobation des invités.
Lorsqu’il fut satisfait et qu’il estima avoir suffisament éveillé la curiosité de son public, le chef ôta le panneau qui masquait la partie inférieure de la table à roulettes. Surprise, l’assemblée constata que le meuble n’abritait pas une fille, mais deux. Elles étaient positionnées de façon à ce que l’on ne voit que le buste de l’une et la moitié inférieure du corps de l’autre. Ainsi, l’illusion de l’orgie cannibale était parfaite.
Le silence de stupéfaction qui avait envahi la grande salle à manger fut aussitôt remplacé par un concert d’applaudissements et nombres de - « Bravo ! » « Magnifique ! » « Maestro ! » « Génial ! » - fusèrent d’un peu partout dans l’assemblée. Comblé par son succès, le chef s’inclina plusieurs fois devant les spectateurs.
Les deux filles étaient étroitement immobilisées sous la table. Un harnais était bouclé autour de la tête de celle dont les membres inférieurs étaient attachés à la rotissoire. Le long sexe factice qui pointait à la hauteur de sa bouche était profondément enfoncé dans le sexe de celle qui présentait son buste à l’assemblée. La figure avait été exécutée depuis plusieurs heures et, pendant tout ce temps, elle avait eu de nombreux orgasmes. Le visage harnaché était couvert de sécretions et d’urine car elle avait été incapable de contenir sa vessie.
Le chef Pelastrano frappa dans ses mains et l’équipe se mit au travail. Ils apportèrent deux autres tables garnies d’assiettes. On lui tendit un long couteau à découper et le bas de la table présentant les deux jeunes filles fut à nouveau masqué, redonnant l’illusion de véracité au tableau qu’elles formaient.
Il aiguisa cérémonieusement le couteau pendant que son équipe se préparait à servir le plat.
Puis il tendit le couteau à aiguiser à son sous-chef et s’empara de la fourchette que celui-ci lui tendait. Enfin, d’un geste théatral, il se mit à découper la chair tendre de l’estomac offert devant lui, la déposant délicatement dans l’assiette qu’on lui tendait.
Laissant le couteau et la fourchette à son assistant, il apporta l’assiette à la table principale.
— Mademoiselle, j’espère que vous allez vous régaler.
Et il placa élégament l’assiette devant Lauren. Après le spectacle auquel elle venait d’assiser, l’estomac de la future mariée était au bord de la révulsion et elle se dit qu’elle ne devait pas être la seule. Certaines invitées devaient s’imaginer qu’on leur servait vraiment de la chair humaine…
Il fit à nouveau face à l’assemblée et s’inclina une dernière fois en déclarant :
— Mesdames, messieurs, je vous souhaite bon apétit.
Et l’équipe s’activa. On aurait dit des abeilles autour d’une ruche. La viande fut découpée et les assiettes servies, tandis qu’un jus rouge, provenant de la viande, coulait sur la table comme s’il s’était agit de sang. Tous les invités se régalèrent, mis à part Lauren qui ne toucha pas à son assiette.
Pendant toute la durée du repas, elle dut synchroniser ses mouvements avec ceux de Tawnee. Les menottes les obligeaient à bouger leurs mains à l’unisson. Au comble du désespoir, Lauren se disait que cette soirée n’aurait pas pu être pire.
L’heure du dessert arriva
Les tables furent débarrassées et nettoyées, les verres remplis et le dessert fut annoncé.
On roula Allie jusqu’au milieu de la salle. Elle était entièrement figée sur son piedestal, une splendide statue en chocolat grandeur nature. Les jambes écartelées et chaque bras supportant un plateau couvert d’une grande variété de sauces différentes. La délicatesse du chocolat provoqua un murmure de contentement dans l’assemblée. La teinte rose de son sexe et de ses tétons sauta aux yeux des spectateurs. Les préparateurs avaient poussé leur sens du détail jusqu’à peindre couleur or le petit cadenas et les anneaux de ses seins pour les faire ressortir sur le chocolat.
Le chef Pelastrano revint à nouveau muni d’un marteau. Le murmure d’approbation tourna à l’ovation. Les invités se levèrent et l’applaudirent chaleureusement.
— Mesdames et messieurs. Ce dessert sera une petite entorse au déroulement de votre dinner. Ce dessert requiert votre participation. Vous devrez venir vous servir vous-mêmes. Cette forme d’art nécessite que vous appréciez quelque chose de plus subtile que la simple délicatesse des morceaux de chocolat. Je vous laisse découvrir la magnifique surprise que vous réserve cette pièce.
Il se tourna face à Allie, brandit le marteau et l’abattit en plein centre de l’estomac de l’adolescente, morcellant le chocolat qui le recouvrait.
— Ca devrait être suffisant pour que vous puissiez commencer. Approchez-vous et passez un bon moment !
Et il fit demi-tour et quitta la pièce sous une nouvelle salve d’applaudissements.
Tous les invités se levèrent et s’approchèrent de la statue si appétissante. Lauren espérait pouvoir rester en retrait et ne pas participer, mais Tawnee ne lui laissa pas le choix.
Les deux futures mariées s’approchèrent de la table tandis que les invités leur faisaient une rangée d’honneur. Arrivée à proximité, Lauren eut un choc en reconnaissant les yeux d’Allie derrière le masque de chocolat.
Tawnee tendit la main, entrainant par la même occasion celle de Lauren, menottée à la sienne et pinça cruellement l’un des tétons entre le pouce et l’index. Sadiquement, elle serra en exerçant un mouvement de rotation, broyant la couche de chocolat qui le recouvrait. La douleur qu’elle lut dans les yeux de sa rivale qui roulaient dans leurs orbites lui occasionna un sourire vicieux. Rigoureusement immobilisée, Alllie fut incapable de faire le moindre mouvement et laissa échapper un petit gémissement pitoyable qui fut étouffé par son baîllon.
Pensant à l’amour que cette vulgaire prostituée avait fait naître dans le cœur de sa fiancée, un sentiment de jalousie l’étreignit furieusement. Quoi qu’elle fasse pour séduire cette petite pimbèche, elle eut la conviction de ne jamais obtenir autre chose qu’un pâle reflet de l’amour qu’elle portait à cette petite pute, même par la force. Elle détestait Allie pour cela. Elle réalisa qu’elle voulait vraiment posséder Lauren entièrement et que, tant qu’Allie serait au monde, elle ne serait jamais totalement à elle.
Il fallait qu’elle se débarrasse de cette petite pute.
Elle leva ses doigts à la hauteur des yeux de sa victime et engloutit les morceaux de chocolat, les croquant ostensiblement, les réduisant en miettes avec un sourire carnassier.
— Délicieux. Dit elle en attrapant l’autre bout de sein afin de lui faire subir le même traitement.
Des larmes noyèrent les yeux d’Allie. Tawnee trempa le chocolat dans le caramel posé sur la main d’Allie et se retourna vers Lauren.
— Ouvre la bouche, ma chérie.
Lauren hésita.
— Ouvre ! Ma chère petite fiancée.
Rajouta-t-elle en grimaçant un sourire à travers ses dents serrées.
À contre-cœur, Lauren obtempera. Tawnee glissa le chocolat dans sa bouche et essuya le caramel qui poissait ses doigts sur sa langue et sur ses lèvres. Puis elle se pencha vers elle et l’embrassa langoureusement.
Allie se mit à pleurer de plus belle lorsque Tawnee s’éloigna en entraînant Lauren derrière elle.
Les invités se rapprochèrent d’elle et se servirent sur le corps de la pauvre adolescente. Chaque morceau de chocolat que l’on enlevait lui faisait le même effet qu’un morceau de sparadrap que l’on arracherait de sa peau. Certaines femmes le faisaient rapidement, mais d’autres le faisaient lentement, prenant tout leur temps. Toutes ces mains qui pinçaient, déchiraient, arrachaient étaient la torture la plus raffinée qu’Allie ait jamais du endurer.
Les femmes, toutes élégantes, craquelaient les couches de chocolat sur sa peau avant d’en arracher les morceaux, d’abord ici, sur son estomac, ensuite là, sur l’arrière de son bras, puis sur l’intérieur de sa cuisse, son cou, ses épaules, ses doigts, son pubis, ses doigts de pieds, ses ses mollets, sa poitrine, ses cuisses. Chaque tiraillement, chaque déchirure, produisait une petite douleur aigue qui se répetait sans jamais finir.
Elle allait devenir folle.
Les paupières crispées par la douleur, le souffle court, Allie criait sans discontinuer, mais tout ce que l’on pouvait percevoir ressemblait à un petit roucoulement.
Et cela continua, continua. Les invitées prenaient leur temps, elles se penchaient, ponctionnaient un morceau de chocolat et retournaient discuter entre elles. Elle n’était que le dessert ; que l’on dégustait.
Enfin, lorsque la plupart du chocolat fut consommé, Alex s’approcha. La seule partie du corps de l’adolescente qui était encore intacte était son sexe.
— Hmmm… Vous m’avez gardé le meilleur, comme c’est gentil.
Elle se pencha entre les jambes de la jeune fille et, se servant de ses deux mains, arracha lentement le chocolat en regardant Allie droit dans les yeux. La douleur submergea l’adolescente, lui arrachant un hurlement feutré. Elle s’évanouit sous le rire moqueur d’Alex.
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Elle se réveilla à nouveau dans une obscurité totale. Elle était couchée dans un espace confiné, elle sentait sentait encore quelques morceaux de chocolats collés sur sa peau et elle respirait difficilement. L’atmosphère étouffante lui provoqua une nouvelle crise de larmes.